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Antoine Béclère
 

Antoine Béclère, Été 2004

Langue de Vipère,

Edito :

La canicule de l’année dernière n’a pas servi de leçon puisque les effectifs en remplacement n’ont pas été à la hauteur des besoins.

 

Malgré les économies réalisées sur le budget du personnel, il y aura moins de remplacement d’été.

Quant aux critères de choix, la direction nous a clairement indiqué que les enfants du personnel ne seront plus prioritaires (enfin certains).

C’est ainsi que la directrice des soins remercie les agents de leur travail !

Cette même directrice des soins pour retenir les agents à Béclère se permet de bloquer les mutations, les disponibilités comme si nous étions des esclaves attachés à Béclère.

 

Il est loin le temps où on nous disait « si vous n’êtes pas contents la porte est grande ouverte » !

 

On peut douter de la motivation des agents dans ces conditions.

Si nous voulons devenir un établissement attractif, ce n’est pas en maltraitant les agents que nous y arriverons.

 

L’hôpital doit construire un projet social et professionnel, au vu de l’attitude des différentes directions et des pistes engagées, on peut craindre que ce projet n’ait rien de social !

 

Quant aux urgences, elles ouvrent sans moyens, au moment des vacances, et l’été sera difficile pour les agents malgré les promesses de la direction de renforcer les effectifs.


 

 

Plan Boisson

 sur l’hôpital

 Antoine Béclère

 

 

Un plan Boisson a été mis en place suite à notre insistance en CHSCT pour permettre aux agents d’avoir de l’eau lors de forte chaleur.

En effet suite à la canicule de l’été dernier et aux difficultés rencontrés pour obtenir de l’eau nous avons demandé en séance de CHSCT (Comité Hygiène Sécurité et conditions de travail) la distribution d’eau pour le personnel. Pendant les périodes de canicule l’eau froide est quand même monté à près de 26.5° au robinet et la direction souhaitait que le personnel l’utilise où s’amuse à la mettre en bouteille puis au frigo !!!

 

De toute façon les textes de droit sont clairs :

 

Arrêté du 11 août 1961 :

« Lorsque les travailleurs sont de façon habituelle soumis à des conditions particulières résultant de la sécheresse… les employeurs devront … mettre à leur disposition … une boisson non alcoolisée fraîche ou chaude. »

 

Modalité d’application du plan Boisson sur l’hôpital Antoine Béclère :

 

-        La température doit être supérieure à 27°C

-     Le cadre doit faire un bon par journée de chaleur à la cuisine.

 

 

ACH : y'en a assez

 

Depuis quelques semaines la température grimpe chez les adjoints des cadres hospitaliers. La colère chez ces personnels administratifs monte en vapeur. Le couvercle de la marmite est chaud... Ils se sont regroupés pour réclamer la reconnaissance de leur fonction. Souvent tampons entre la direction et les autres salariés, ils subissent pressions et prennent les coups de tous les côtés.

 

Mais qui sont-ils ?

Ce sont ceux qui gère le planning, la paie, les traitements externes, les archives, les fournisseurs... Ceux qui travaillent dans l'ombre, loin des médias centrés sur les blouses blanches. Mais aussi ceux et celles qui font tourner la machine... Dans les négociations sur les filières, ils ont été oubliés. Alors trop, c'est trop. Quelques réunions, quelques rassemblements, et voilà des revendications bien établies : d'abord, une grille de salaires qui prenne en compte leurs contraintes. Les ACH demandent d'être intégrés sur la grille CII (classe indiciaire intermédiaire) la même grille que les infirmières, une grille de catégorie B améliorée... Pas question de les acheter avec une prime quel qu'en soit le nom. Le mouvement des ACH se solidifie... l'été va servir à consolider les revendications.

A suivre...

 

 

 

Assurance-maladie:

Non au projet gouvernemental

 Le débat parlementaire sur le projet de loi sur l’assurance maladie commence le 29 juin. Ce projet de loi est profondément inéquitable car il repose essentiellement sur des efforts financiers demandés aux salariés et aux retraités. Il ouvre la voie à la mise en place d’une médecine à deux vitesses et au désengagement de la Sécurité sociale dans la prise en charge des soins. La rentabilité financière va ainsi progressivement remplacer la logique de solidarité. Il s’agit donc d’une véritable contre réforme de l’assurance maladie.

Aide Soignants et retraite

 

La loi sur les retraites prévoyait une prise en compte des primes pour les aides soignants.

C’est effectif au 1er janvier 2004, après parution des décrets n°2004-240 et 2004-241 du 18 mars 2004. La prime spéciale de sujétion est intégrée dans le calcul de la pension de retraite dans la limite de 10% du traitement indiciaire. Mais cette intégration se fait de manière progressive pour 20% de son montant en 2004, 40% en 2005, 60% en 2006, 80% en 2007 et enfin 100% en… 2008 !!!

En clair, il faudra attendre 2008 pour voir une application complète de la loi !

Comme un bonheur n’arrive jamais seul, cela occasionne une retenue supplémentaire de 1.5% sur la prime pour cotisation retraite … et dès maintenant !!

On est loin du compte pour les aides soignants, qui ont été les oubliés (entres autres) des derniers accords Guigou revalorisant les filières.

 

Pour sud, c’est la grille de rémunération qu’il faut revoir !

Ce projet risque encore d’être aggravé par les amendements des députés de la droite parlementaire qui ont annoncé leur volonté de durcir le texte dans un sens encore plus libéral. Chacune et chacun est donc concerné. Les initiatives doivent se multiplier pour peser sur le débat parlementaire.

 

Pour SUD-Solidaires, il s’agit de développer une mobilisation dans la durée. Le combat pour une assurance-maladie solidaire ne fait que commencer.

Congé de Paternité

 

Bénéficiaires : 

Tous les agents titulaires, stagiaires ou en activité peuvent y prétendre. Les contractuels de droit public doivent justifier de 6 mois de services.

Ce congé est accordé de droit pour une durée de 11 jours consécutifs et non fractionnables, ou pour une durée de 18 jours en cas de naissances multiples, dans les quatre mois suivant la naissance (sauf en cas de report pour hospitalisation du nouveau né ou décès de la mère), sur demande formulée par le père au moins avant la date de début de congé souhaité.

Lorsque l’activité est à temps partiel, l’agent est placé à temps plein pendant la durée du congé de paternité. Ces dispositions s’appliquent également en cas d’adoption.

 

  • Agent contractuel (ancienneté inférieure à 6 mois) :

 Le congé est sans traitement. L’attestation délivrée par le DRH lui permettra d’être indemnisé par son centre de sécurité sociale.

 

  • Agent contractuel (ancienneté égale ou supérieure à 6 mois) :

 Il bénéficie de l’intégralité de son traitement durant le congé de paternité, après déduction des indemnités journalières de sécurité sociale.

IMPORTANT :

 

Si durant le congé de paternité, l’agent adresse un arrêt de travail, le congé maladie interrompt le congé de paternité.

 

Le congé de paternité étant d’une durée de 11 jours consécutifs et non fractionnables, l’agent en congé de maladie perd le bénéfice du congé de paternité interrompu.

 

A partir du moment où la direction des ressources humaines du site a délivré un accord écrit à la demande présentée au titre du congé de paternité, elle est en droit de maintenir la période initialement sollicitée et de n’accepter aucun report dudit congé.

 

Cette disposition concerne notamment le congé de maladie présenté avant le début de congé de paternité.