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Antoine Béclère 

Le «non» de Vladimir Nieddu

 

 

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Syndicaliste, il ne veut pas d’une «Constitution qui pue le fric»
Le «non» de Vladimir Nieddu
 

 

«EN tant que syndicaliste, je serai autant fidèle au "non" que le patronat est fidèle au "oui".» Vladimir Nieddu en fait un principe: se retrouver aux antipodes politiques du «baron Seillière»

(Ernest-Antoine Seillière, le patron du MEDEF). «Et lui dit que c’est un progrès.»

 

Pour ce militant nordiste de SUD-Santé-Sociaux et de l’union syndicale Solidaire, il y a autant de chances de trouver un avantage à cette Constitution européenne que de croiser un dauphin dans un bras mort de la Deûle. «Elle (la Constitution) fige tellement les politiques libérales, qu’on ne peut y voir que des inconvénients», renchérit le syndicaliste.
Ce qu’il a lu entre les lignes de la Constitution, ce n’est rien d’autre qu’«une refondation antisociale à l’échelle européenne ». Si Vladimir Nieddu glissera ce dimanche dans l’urne un bulletin pour dire «non» à cette Europe-là, c’est parce qu’«elle pue le fric. Elle est conçue par le patronat et pour le patronat».
Ce que lui attendait de la Constitution, c’est «une harmonisation par le haut», la suppression dans le langage courant du « dumping social», la vraie «reconnaissance des droits des salariés». En résumé: «Tout, sauf cette imposture antisociale
Em.C.
Ph. archives «La Voix»