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Plan social dans la chimie à Montrouge !
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En effet, depuis le 30 novembre, les salariés de la production de cette
entreprise sont en grève contre le plan social qui a comme objectif le
licenciement de 28 ouvriers (dans une entreprise de 300 salariés en tout mais
dont 160 en France et 145 à Montrouge et qui dégage 23 millions € de bénéfice
pour 101 millions de CA).
Jeudi 15, devant l'élargissement de la grève à 20 salariés supplémentaires du
service de conditionnement (plus 2 du labo), service féminin qui n'était pas
parti en grève jusque là, la direction envoie le numéro 2 du groupe
(court-circuitant le DRH qui est unanimement rejeté par les grévistes) et fait
des propositions qui sont pour la première fois des avancées sérieuses. Soit
13, 15 ou 17 mois suivant l'ancienneté à comparer aux 4 à 14 précédemment
avancées.
Les grévistes rejettent l'offre, décidés à faire payer le prix fort à la
direction. Malgré le refus de se prononcer du CE sur le plan social (pour
bloquer provisoirement le processus), la boite continue alors qu'elle devrait
attendre une position du CE.
Les grévistes tiennent bon, ils ont pris contact avec l'inspection du travail
qui a lancé une procédure pour délit d'entrave et qui a décidé de provoquer une
réunion mardi 3 janvier où l'inspection du travail jouerait le rôle de
médiateur.
Pour le moment les contacts avec les medias n'ont pas été fructueux ce qui
dégoute les grévistes qui se rendent compte qu'il est plus facile de faire
parler d'une grève quand on travaille dans un service public (poste, SNCF...)
que dans un obscur laboratoire pharmaceutique.
Si vous souhaitez les soutenir, la grève étant parti pour se prolonger au moins
jusque début janvier, nous devons les aider à tenir pour faire plier la boite.
Merci donc aux structures qui participeront au soutien financier. Chèques à
l'ordre de Solidaires 92 (ils n'ont pas de compte pour le moment).
Erwann Quélen-Yamaguchi
Secrétaire Solidaires 92