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Antoine Béclère 

Personnels Administratifs, Éternels oubliés, demain révoltés?  

 

 

Les administratifs sont depuis toujours les oubliés de revalorisation. Si les chefs de bureau ont été reclassés dans le grade d'Attaché d'Administration Hospitalière, les ACH (Adjoint des Cadres Hospitaliers), quant à eux, attendent toujours une réponse du ministère sur un possible reclassement à l'instar des ACT (Adjoint des Cadres Techniques) ou des cadres soignants. Et pourtant, ils ont vu leurs responsabilités accrues et seront certainement à contribution lors de la mise en place des pôles.

 

En ce qui concerne les autres catégories du PA, ils voient leurs salaires stagner, leurs carrières bloquées et leur charge de travail augmenter.

 

Nos collègues contractuels ne sont quant à eux mis en stage qu'à dose homéopathique.

 

Pourtant, les tâches administratives sont de plus en plus complexes et de plus en plus techniques :

les différents logiciels (TIGRE, GILDA, SISIFE, …) pas toujours performants et introduits sans réelle formation, ont compliqué le travail des agents qui ont dû en plus faire face à de nouvelles réglementations (codes du marché, …)

 

Ce qui nous attend, promet d'ailleurs des lendemains qui ne chantent guère : installation de la T2A, véritable révolution dans la comptabilité publique ; nouveau système d'informations pour les Ressources Humaines (SIRH) qui va apporter également d'énormes changements dans la gestion du personnel et risque d'entraîner un grand nombre de suppressions d'emplois.

 

Les administratifs ont déjà été fortement touchés par le plan d'économie … Les restructurations et les suppressions de poste du siège ont eu pour conséquence une augmentation de la charge de travail des services administratifs des hôpitaux (130 emplois supprimés au siège).

 

Ainsi notre technicité accrue et l'augmentation du notre charge de travail, ne sont en aucune façon reconnues.

 

Allons-nous continuer à accepter cette situation ? Allons nous laisser nos conditions de travail se dégrader sans réagir ? Ou bien comme nous le prouvent nos collègues de certains économats, allons nous commencer à nous battre pour :

            -                 l'arrêt du plan d'économie

            -                 des effectifs à la hauteur de la charge de travail

une véritable reconnaissance de nos technicités par une revalorisation salariale (et la NBI pour tous).