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Antoine Béclère 

La dame de fer tombe le masque ! 

 

 

La directrice générale impose le totalitarisme. A l’image de la politique gouvernementale elle impose des choix dangereux.

Alors que plus d’un millier de postes IDE sont vacants elle impose 190 postes prioritaires dans 18 établissements aux promotions professionnelles et au contrat logement.

Suite à la mobilisation des étudiants infirmiers, l’AP-HP modifie son projet mais ne présente que 400 postes aux choix des postes, si on rajoute les 178 allocations d’études, seuls 578 postes sur les 1000 pourront être comblés.

Ce qui implique que certains hôpitaux ne recevront aucun recrutement puisque, jugés non prioritaires. Contrairement aux annonces de la DG dans les différents médias, cette décision entraîne forcément une baisse de l’offre de soins, et la fin de l’espérance pour les infirmiers de voir enfin s’améliorer leurs conditions de travail, mais aussi la fin du mois de congé annuel en été, puisque que certains hôpitaux imposent au personnel de ne prendre que 3 semaines de vacances, voir que 2 semaines ( ex : à Béclère ), sous prétexte que les lits doivent rester ouverts en été ( contrairement à la décision de Mme Van Lerbergue lors de CHSCTC et de CTCE, cela n’est pas sans rappelé les promesses non tenues du gouvernement ).

En terme d’attractivité ces 2 mesures feront encore plus reculer les éventuels candidats qui pourraient se présenter à l’AP-HP, d’autant que dans le même temps 920 emplois non soignants sont supprimés, alors que tous les agents de l’AP-HP se rendent compte aujourd’hui que les dossiers administratifs prennent de plus en plus de retard ( arrêté de titularisation, de concours, dossier de retraite, etc….). Quant aux laboratoires qui peut assurer à ce jour que ceux-ci ne contribuent pas à la sécurité et à la qualité des soins ? Idem en ce qui concerne les services logistiques et techniques.

En 4 ans les 4000 postes alloués au titre de la RTT auront disparu. Les détraqueurs de l’hôpital public pourront continuer à tirer à boulet rouge sur les 35 heures, puisque la qualité et l’offre de soins continueront à partir en fumée. Nous pouvons penser que contrairement à l’affichage d’ouverture de lits, par la politique organisée de pénurie de personnel, ce sont des services entiers qui disparaîtront.

Les infections nosocomiales ont de beaux jours devant elles.

Autre mauvais point à l’actif de la directrice de fer ! ! !

Celle-ci ne se pose pas de questions sur les conséquences de ses choix, en effet lorsque celle-ci déconcentre le siège se pose t'elle la question de l’avenir du personnel travaillant au centre. Pas plus qu’elle ne se pose de questions sur le devenir des CDD qui sont virés de l’APHP après des années de bons et loyaux services.

La santé dirigée par un ministre incapable de se déplacer lors de la catastrophe sanitaire de l’été 2003, l’AP-HP malmenée à coup de restrictions budgétaires.

Nous ne vous laisserons pas casser ce magnifique outil mis au service des malades qu’est  l’AP-HP. Bien soigner nécessite l’augmentation des moyens ( budget, effectif ) inversement à la logique de rentabilité et de profit employée par la directrice générale dans le secteur industriel.

 

Nous ne laisserons pas notre institution filer à l’anglaise ! ! ! !

Nous serons nombreux à dire non le 11 mars

( journée nationale d’action intersyndicale)